Au 21e siècle, ère du jetable, les emballages alimentaires sont pointés du doigt. A tort ou à raison ? Levons le voile sur une facilité qui coûte à l’environnement.
Initialement, l’emballage a un but noble : protéger les denrées des menaces extérieures en utilisant une première enveloppe ou un premier contenant. De cette façon, les aliments conservent leurs valeurs nutritionnelles et ne risquent pas de contaminer les consommateurs.
En plus de faciliter la manutention, les emballages permettent aussi de limiter les pertes liées au transport.
Cependant, durant les dernières décennies, les emballages ont servi un nouveau but bien différent de leur usage premier. En effet, ces derniers servent maintenant de vecteur de différenciation marketing et permettent d’influencer les décisions d’achat de la population…. Une finalité bien éloignée de la protection des denrées.
Ce nouvel usage a vu le jour dès la révolution industrielle et s’est déployé durant les trente glorieuses alors que la consommation des individus connaissait une forte évolution. L’emballage s’est ainsi vu conférer deux nouvelles fonctions : informer le consommateur sur le produit et, par la suite, le différencier pour en augmenter les ventes.
Un composant récurrent des emballages alimentaires au XXIe siècle n’est autre que le plastique, une matière qui influe sur l’environnement de plusieurs façons, que nous allons détailler plus loin. De multiples composants interviennent dans la composition des emballages. Leur sélection se base sur de nombreux critères : poids, prix, solidité, malléabilité, conservation… et prend également en considération le type de produit qui est conditionné : liquide, solide, de longue conservation, fragile…
Gardons en tête que le carton reste le matériau le plus représenté à l’échelle mondiale avec 35,7% de la consommation totale en 2016 selon une étude publiée par All4pack.
Notons que les emballages sont premièrement sollicités par le marché de l’alimentaire à l’échelle planétaire.
En France, le tonnage d’emballages mis sur le marché national en 2015 est évalué à 12,47 millions de tonnes rien que pour le papier-carton.
Dans ce même pays, le marché de l’emballage plastique est en croissance. En effet, il concerne 17% des emballages français: un chiffre en croissance de 2,4 % en 2016, et qui fait preuve d’une accélération de 3,5% lors du premier semestre de 2017 d’après une enquête publiée par Elipso. Il est ainsi important de mesurer l’importance relative de chaque secteur ainsi que leurs évolutions pour se constituer une opinion éclairée.
A mi-chemin entre Hawaï et la Californie se trouve la plus grande agglomération de plastique terrestre. D’après l’étude de l’organisation “Ocean Cleanup”, cette surface mesurerait 3,5 million de Km² soit 6 fois l’étendue de la France… Cet exutoire de plastique n’est pas sans conséquences pour les espèces marines environnantes. Près de 267 d’entre elles sont affectées dans leur alimentation, déplacements, reproduction… Cela a également des conséquences sur notre environnement car des métaux lourds, des perturbateurs endocriniens et d’autres polluants sont propagés et absorbés par les poissons, mammifères marins et oiseaux.
Nos déchets plastiques se transforment en microplastiques, de petites particules issues de la fragmentation de cette matière. Nous pouvons les retrouver dans l’air que nous respirons, dans l’eau que nous buvons ou encore dans les aliments que nous ingérons. L’université de Newcastle a par ailleurs publié une étude informant qu’un être humain pourrait ingérer près de 5g de plastique chaque semaine, soit l’équivalent d’une carte de crédit… Les conséquences de cette pollutions sont donc directes sur nos santés.
Il est impossible de chiffrer l’impact environnemental des emballages alimentaires avec précision. En effet, les ressources et les proportions utilisées sont variables suivant le type d’emballage… Toutefois, une étude (en anglais) menée par le National Zero Waste Council canadien a démontré que les emballages représentent près de 5% des émissions de gaz à effet de serre d’un aliment en moyenne. Une valeur qui influe sur l’accélération du réchauffement climatique et sur la qualité de l’air ambiant.
Une étude menée par le National Zero Waste Council canadien a démontré que les emballages représentent en moyenne 5% des émissions de gaz à effet de serre d’un aliment – et 60% des émissions de GES des pâtes sèches.
Face à ces impacts dévastateurs, nombreux sont ceux qui s’en remettent au recyclage pour légitimer leur usage d’emballages à usage unique. Toutefois, le recyclage a ses limites et ne peut se substituer à la réduction de notre consommation de produits jetables.
Tout d’abord, l’intégralité des déchets n’est pas collectée et seul le tiers est recueilli par les professionnels du recyclage (une fois la collecte sélective et le processus de tri effectués). C’est donc ⅔ de nos déchets qui ne sont pas collectés ou finissent enfouis ou brûlés.
La seconde limite du recyclage est que nous utilisons quotidiennement divers emballages dont la composition et les proportions diffèrent. Si un des composants d’un objet n’est pas recyclable alors ce dernier sera enfoui/incinéré.
Dans le cas où toutes les matières de ce même objet sont recyclables, c’est alors la rentabilité financière du recyclage qui rentre en jeu pour chacune des matières.
Le processus permet-il de récupérer suffisamment de matière du composant pour en amortir les coûts de collecte, transport, tri et traitement ? Là encore de nombreux emballages ne passent pas les critères économiques et sont enfouis/incinérés….
Un recyclage efficace nécessite des infrastructures développées et performantes ainsi qu’un système de collecte efficace, ce qui est loin d’être le cas dans la majorité des pays.
La France par exemple est avant-dernière des 28 membres de l’Union européenne en matière de recyclage du plastique (2018)… Un classement à fortement améliorer pour tenir l’objectif « 100 % des plastiques recyclés à l’horizon 2025 » annoncé par le gouvernement. Enfin, recycler requiert de précieuses ressources (temps, eau, énergie…) ce qui implique que ce processus n’est pas gratuit ou sans effet sur l’environnement…
C’est parce que nous sommes, tout autant que vous, soucieux de ce problème que nous nous sommes engagés à trouver une alternative. Dans l’espoir de réduire la pollution liée aux emballages alimentaires (cartons, cagettes et boîtes de polystyrène…) et d’agir contre le dépôt sauvage, Pandobac a vu le jour.
La solution Pandobac consiste à remplacer les emballages de transports actuels par des bacs réutilisables et à les suivre afin de responsabiliser tous les acteurs de la chaîne logistique.
Ainsi, avec près de 4000 bacs en circulation, c’est environ 15000 emballages jetables qui sont remplacés chaque mois ! Un chiffre qui ne cesse d’augmenter et qui laisse présager une réduction des déchets encore plus importante.
En plus d’œuvrer contre le gâchis de ressources, cette solution participe activement à la lutte contre la crise climatique. En effet, une analyse de cycle de vie a permis de démontrer que l’usage d’un bac réutilisable a moins d’impact sur l’environnement (GES, eutrophisation des eaux douces, radiations ionisantes, etc.) que l’usage de carton ou de polystyrène jetable, à partir du moment où ce bac est réutilisé au moins 20 fois.
Pandobac a donc un impact direct sur la planète et affiche déjà des résultats conséquents. Au delà des chiffres, nous prônons une nouvelle façon de faire et contribuons à l’émergence d’un écosystème ayant pour vocation de rendre la société de demain plus responsable.
La solution économique et écologique pour le transport de marchandises alimentaires.
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